Skip to main content

Le bénévolat prend un tournant virtuel durant la pandémie de COVID-19

août 19, 2020

On dit souvent que les bénévoles sont les piliers d’une communauté. Mais qu’arrive-t-il lorsqu’une crise de santé publique empêche toutes ces personnes dévouées de quitter leur domicile? La pandémie de COVID-19 a considérablement modifié le paysage du bénévolat par rapport aux occasions de « redonner » et la disponibilité des bénévoles, et cette perturbation risque de se poursuivre au cours des prochains mois.

Lors de périodes plus calmes, les Canadiens ont été généreux avec leur temps et leur énergie. Selon Statistique Canada, « En 2018, plus de 12,7 millions de Canadiens ont fait du bénévolat encadré pour des organismes de bienfaisance, des organismes à but non lucratif et des organismes communautaires, et y ont consacré 1,6 milliard d’heures au total, ce qui équivaut à près de 858 000 emplois à temps plein pour l’année. » Plus de 22,7 millions de personnes (près du 3/4 des Canadiens âgés de 15 ans et plus) ont consacré 3,4 milliards d’heures au bénévolat non encadré, l’équivalent de plus de 1,7 million d’emplois à temps plein pour l’année.

Les organismes à but non lucratif comptent souvent sur les bénévoles pour appuyer leurs activités. Un sondage récent mené par Ipsos pour Bénévoles Canada portant sur plus de 300 organismes caritatifs et à but non lucratif canadiens en mai et juin a conclu que de nombreux organismes ont suspendu, reporté ou annulé leurs programmes et services ou trouvé de nouvelles façons de les offrir tout en respectant les normes de distanciation physique. Tandis qu’environ la moitié des répondants ont rapporté avoir modifié le rôle des bénévoles pour permettre une prestation à distance (virtuelle, en ligne ou au téléphone), 40 % ont plutôt interrompu leurs activités bénévoles.

D’autres défis majeurs pour ces organismes comprennent les mises à pied du personnel ou les heures réduites, la diminution des dons, l’annulation de collectes de fonds et des changements importants dans la façon dont les bénévoles sont recrutés, sélectionnés, formés et gérés.

Les bénévoles plus âgés restent chez eux

Les adultes plus âgés (baby-boomers et aînés) sont parmi les bénévoles canadiens les plus actifs; en moyenne, ils réalisent le plus d’heures par personne. Constituant aussi l’un des groupes les plus vulnérables à la COVID-19, ils ont été nombreux à s’auto-isoler, ce qui a engendré un arrêt ou une diminution de leurs activités de bénévolat.

Ipsos et Bénévoles Canada ont réalisé un sondage auprès de plus de 600 personnes sur le bénévolat pendant la pandémie et ils ont découvert que pour 24 % des répondants âgés de 65 ans et plus, ce qui les dissuadait le plus était d’avoir plus de 65 ans, de ne pas savoir où trouver des occasions de bénévolat reliées à la COVID-19, de vivre avec une personne de plus de 65 ans, d’avoir des problèmes de santé et de vivre avec quelqu’un ayant des problèmes de santé.

La transition vers le bénévolat virtuel

Plusieurs organismes à but non lucratif ont adapté leurs tâches bénévoles et leurs activités de collectes de fonds en se tournant vers un modèle virtuel. Par exemple, bon nombre de marches, courses et autres activités caritatives sont maintenant virtuelles. Les participants choisissent une date, se tracent une route et amassent des fonds en ligne. C’est de cette façon que les employés du centre de réadaptation Bayshore à Windsor, en Ontario, ont pu réaliser la Marche faites de la fibrose kystique de l’histoire ancienne, une cause qu’ils soutiennent depuis plusieurs années. L’équipe a ainsi pu amasser une somme de 14 050 $. Avec une contribution de 50 % de ce total de la fondation Bayshore, le total amassé est de plus de 21 000 $.

Les employeurs qui impliquent leur personnel dans des activités caritatives trouvent également des façons de promouvoir le bénévolat pendant la pandémie malgré l’impossibilité d’organiser des évènements en personne. « Nous voyons des entreprises qui organisent des activités basées sur les compétences, comme le mentorat, ou d’autres activités diverses, comme écrire des messages aux personnes âgées pour leur souhaiter bonne chance ou faire pousser des légumes pour les offrir à des banques alimentaires, » explique Elizabeth Dove, Directrice, Citoyenneté d’entreprise pour Bénévoles Canada. « Ils font également la promotion des histoires de leurs employés en partageant les activités caritatives auxquelles ils participent et en partageant des liens pour que les autres puissent en faire de même. »

Dove dit qu’il est inspirant de voir à quel point de nombreux organismes à but non lucratif sont capables de garder leurs bénévoles impliqués pendant une période aussi difficile. « L’innovation dont les organismes et les entreprises font preuve est intéressante et fait chaud au cœur. Cela a permis de rendre plus accessibles de nombreuses activités pour donner au suivant. »

Dove ajoute que si vous n’êtes pas à l’aise avec la technologie, inutile de s’inquiéter du terme « bénévolat virtuel ». C’est aussi facile que de participer de chez soi à des activités diverses, telles que fabriquer des masques, tricoter des couvertures, recueillir des denrées non périssables ou communiquer avec diverses parties par téléphone ou courriel.

Si vous n’arrivez pas à trouver un rôle qui vous convient au sein de vos organismes préférés, offrez de l’aide à vos des gens de votre entourage, dit-elle. « Il est aussi important, sinon plus, de prendre soin des gens que vous connaissez, avec qui vous vous sentez en sécurité lorsque vous êtes en contact, et d’offrir votre aide par téléphone ou par courriel. »

Le bénévolat, c’est bon pour le moral

Le bénévolat rend les gens heureux, un sentiment dont nous avons tous besoin en cette période de stress. Le bénévolat est aussi lié à plusieurs bénéfices pour la santé et le bien-être, incluant une diminution de la pression artérielle, une augmentation du bonheur et une meilleure estime de soi. Cela vous permet également d’essayer de nouvelles activités et d’apprendre de nouvelles choses.

« Nous savons que le bénévolat entraîne un sentiment d’appartenance et de bien-être. Le fait de créer des liens et de comprendre les autres augmente l’empathie. Et le bénévolat est un excellent moyen d’améliorer ses compétences, » dit Dove. « C’est du donnant-donnant. »

Tous les organismes soutenus par la Fondation Bayshore offrent des occasions de bénévolat dans leur communauté. Apprenez-en davantage à propos des organismes caritatifs que nous appuyons.

 

Comment participer

Communiquez avec la succursale ou la clinique Bayshore de votre région, et aidez-la à soutenir des organismes de bienfaisance dans votre communauté. Merci de votre générosité!

En savoir plus

Diverses façons d’agir

  • Participer
  • Faire un don
  • Devenir bénévole

Nos partenaires caritatifs

Proud Supporter of Alzheimer Society
Croix-Rouge canadienne
Ambulance Saint-Jean
Société canadienne de la SP
Fondation nationale Légion
Fondation Hôpital général Lakeshore
Jack.org
Hospice Sud-Est Nouveau-Brunswick
Centre de déstresse
Fibrose kystique Canada
Hospice Cornwall
Société canadienne du cancer